Le secteur du logement peine à se relever : les ventes sont à leur plus bas niveau, les prix ainsi que le nombre de transactions sont en chute, etc. Pour les acheteurs, le moment est plus que jamais propice pour négocier un rabais.
L’immobilier : un secteur en pleine crise
Malgré le niveau très bas des taux des prêts immobiliers, le secteur est toujours en pleine récession. En 2012, les transactions ont reculé de près de 25 % sur le marché des anciens, à 650 000 contre 858 200 une année auparavant. Pour l’année 2013, une nouvelle baisse est à craindre au regard de la conjoncture actuelle.
Frédéric Monssu, directeur général du réseau Guy Hoquet table sur un nombre aux alentours de 600 000 sur l’ensemble de l’année. S’inscrivant sur cette même tendance, les prix ont aussi connu un recul non négligeable de 1,9 % en 2012. Pour les acquéreurs, c’est le moment idéal pour négocier un rabais.
Connaître le juste prix : une étape incontournable pour bien négocier
À moins d’être un professionnel dans le domaine, trouver le meilleur prix sur le marché est loin d’être une tâche facile. D’autant qu’il faut également tenir compte d’un certain nombre de critères tels que l’existence ou non d’un balcon ou d’une terrasse, l’emplacement du bien, sa superficie, etc. Certes, le fait d’intégrer ces éléments peut pousser les prix exagérément à la hausse. Une étude faite par le site Capital.fr le montre bien. La surcote peut atteindre 10 % dès que l’on signale la présence d’un garage ou d’un box privé. En revanche, si le bien en question nécessite des travaux de rénovation, l’acquéreur pourrait bénéficier d’une décote pouvant aller jusqu’à 20 %. En tant qu’acquéreur, la meilleure solution est sans aucun doute de se rendre sur terrain. Surtout, il est très important de noter les prix au mètre carré des biens déjà visités. Faire appel à un agent immobilier est également suggéré.
Les acquéreurs redoutent le surendettement
Cependant, la prudence reste de mise devant l’incertitude économique. En France, une des raisons de la chute des ventes immobilières en 2012 est la crainte du chômage. En 2012, près de 283 800 nouveaux chômeurs ont été enregistrés dans l’Hexagone, soit une hausse de 10 % comparativement à 2011. Les particuliers sont de moins en moins enclins à devenir propriétaire sachant que la conséquence peut être tout simplement le surendettement.
Pour rappel, une personne est déclarée surendettée dès que son taux d’endettement dépasse 50 %. En revanche, si ce dernier se situe sous la barre de 30 %, elle n’est pas endettée. Pour une valeur comprise entre les deux, il faut réfléchir sérieusement avant de contracter un nouveau prêt. Le calcul du surendettement des particuliers fait intervenir de nombreuses variables, dont le salaire, les revenus fonciers, les revenus de placements ainsi que les différentes charges telles que le loyer, les pensions alimentaires, etc.