Tandis que les places financières mondiales se montrent heureuses en se réjouissant du choix d’appuyer l’Espagne, on se demande tout de même au vu de la base des difficultés les avantages palpables de cette aide.
Joseph Stiglitz qui a obtenu le prix Nobel en économie prévient contre la situation complexe qui bloque l’Europe pendant plusieurs mois. L’argent donné à l’Espagne sera employé à remettre à flot les banques de celle-ci, cependant cette dernière n’a-t-elle pas assistée le gouvernement ibère en acquérant sa redevance ? On serait sur le point de voir un enchaînement néfaste à savoir les banques assistent un gouvernement qui les assiste ensuite également si celles-ci connaissent des diminutions économiques.
Une Espagne assistée et assistante…
Le contexte constitutionnel montre la vérité en conséquence de cette aide. Quelle est l’extrême atout pour l’Espagne lorsqu’on connaît le fait qu’elle va augmenter le rapport entre sa Dette et son PIB de 10% au terme de 2012, ce dernier ne touchant pas les 69% au terme de 2011 ? Effectivement, en conséquence, la diffusion d’obligations espagnoles sera conflictuelle et onéreuse.
Cet état conforte la prévision de Joseph Stiglitz, le dénouement de la crise d’Europe ne serait pas dû à une suite de programme de restriction, d’assistance de banques ou de pays mais à la mise en exergue d’un redémarrage approfondi du développement. Aussi François Hollande avait raison sur ce point au Camp David.
Le CAC 40 finit sur une diminution de 0,29% (8,93 points) à 3.042,76 points à Paris. Le Footsie britannique cède 0,05% et le Dax allemand réalise 0,17% sauvegardant les meubles. Le FTS Eurofirst 300 demeure constant avec +0,08%.