La Fintech française fait partie des secteurs qui enregistrent le plus d’effervescence. Elle constitue un marché en plein essor en France, et même, partout dans le monde.
Actuellement, on peut dire que la France est bien dotée en la matière. Rien qu’à la fin de l’année 2017, près de 285 Fintech ont pu être recensées à travers tout le territoire français. Même si ces entreprises sont encore très rattachées aux acteurs traditionnels, elles ont été identifiées comme étant des sociétés à caractère entrepreneurial.
Les Fintechs ne sont plus désormais que des phénomènes de mode, mais impactent surtout sur l’industrie de la finance dans son ensemble. La troisième édition de l’évènement FintechRevolution s’est tenue le mardi 10 avril dernier. Le gratin des acteurs de la finance s’est donné rendez-vous à Station F pour cette occasion. Alain Clot, le président de l’association professionnelle France Fintech, organisatrice de l’évènement, en a profité pour annoncer les mutations en cours dans ce secteur en pleine effervescence.
Qu’est-ce que la Fintech ?
Avant tout, il est important de savoir ce qu’est la Fintech. Fintech ou Financial Technology est un terme désignant les petites entreprises qui associent finance et technologie. Elle regroupe les start-ups et PME qui usent des solutions innovantes pour fournir des services financiers.
En tant que telle, la Fintech couvre différents domaines d’applications très variées. Elle se charge par exemple des paiements mobiles, de la gestion de l’épargne, des assurances crédits, du financement participatif, et bien d’autres encore. Elle peut également donner des conseils financiers en ligne et grâce aux algorithmes, elle peut aider à prendre les bonnes décisions.
Le système de ce type de sociétés s’appuie généralement sur le développement du mobile. Ainsi, les solutions qu’on y propose prennent souvent la forme d’applications qui modifient le rapport du grand public avec les institutions financières. Les Fintechs ouvrent également de nouveaux horizons en matière financière.
Un secteur en plein essor
Le savoir-faire de la Fintech française est reconnu en finance comme en technologie. D’autant plus que la France fait partie des acteurs traditionnels plusieurs leaders mondiaux. La bonne santé de l’écosystème Fintech est assurée par sa présence en France et le fait qu’il noue avec échanges et partenariats.
L’écosystème français de la Fintech est entré dans une phase d’accélération et de consolidation et les investissements dans le secteur ne cessent d’augmenter. Si en 2016, les investissements en question ont chuté de près de 50 % pour un bond de plus 750 % de 2014 à 2015, ils ont renoué avec la croissance en 2017. Ce sont près de 167 millions de dollars que les Fintechs françaises ont levé l’année dernière. A noter que la première vague était liée principalement aux usages et aux services, le paiement, le crowfunding, le conseil financier…
Quelques points essentiels de la Fintech française
L’industrie financière est au cœur de l’économie française en pesant plus de 4 % du PIB, tandis que le pays compte près de 750 Fintechs. Ces dernières utilisent la technologie pour repenser les services financiers et bancaires, ce qui facilite l’ouverture d’un compte, les taux et frais d’intéressements, ainsi que l’accès à différents produits et services. En France, les Fintechs se démarquent surtout dans le paiement et la monnaie électroniques, les outils de gestion de budget et d’épargne, mais aussi dans le financement participatif et les services de banque au quotidien.
C’est ainsi que les Fintechs étrangères sont aujourd’hui de plus en plus attirées par la France, notamment depuis que la start-up britannique SETL a décidé de s’y installer. Il faut savoir que cette dernière a développé une blockchain privée permettant de déplacer des milliards de produits financiers réels par jour. Les beaux jours ne sont clairement pas prêts de s’arrêter pour la Fintech française.