Après les tensions de ces derniers jours, avec 2 morts, des centaines de blessés et un homme qui a menacé de provoquer une explosion, une nouvelle procession a fait rage dans la capitale.
C’est une guerre de guérilla dans le centre de Paris, où la police anti-émeute rebelle les gilets jaunes qui ont envahi la zone interdite des Champs-Élysées avec du gaz lacrymogène et des jets d’eau.
La célèbre rue parisienne est divisée en deux. Des manifestants pacifiques sur la partie supérieure et inférieure de la Concorde et des groupes de “casseurs” qui, avec une centaine d’extrémistes de droite portant un mouchoir noir, s’affrontent depuis des heures avec la police.
En tout, ce sont 8 000 manifestants qui continuent de réclamer de rencontrer le président Macron.
Tout le monde, à Paris se sont rassemblés pour protester contre l’augmentation de la consommation de carburant du président. Au total, au cours des sept derniers jours, il y avait 620 civils et 136 hommes des forces de sécurité blessés, près de 900 personnes arrêtées et même deux morts.
Chaos dans le centre de Paris
Le centre de Paris est donc dans le chaos, la police ayant également recours à des grenades assourdissantes pour tenter de disperser les manifestants.
La célèbre rue des Champs-Élysées est entièrement entourée de gaz lacrymogène. Les manifestants sont au centre de la route et construisent des barricades avec des bancs et des poubelles divergents. Les casseurs ont déchiré des pavés avec des barres de fer pour les lancer contre la police.
Les manifestants ont ensuite retiré une remorque de chantier près des Champs-Élysées et l’ont incendiée devant le célèbre restaurant Le Fouquet’s. Une épaisse colonne de fumée noire se dégage de la zone des flammes, visible de la plupart des quartiers de la ville.
Pendant ce temps, deux autres marches tentent d’atteindre la zone interdite des Champs-Élysées, l’une de la rue de Rivoli, l’autre du boulevard Hassmann. Aux côtés du groupe “casseur”, il y aurait au moins cent membres d’extrême droite, selon des informations recueillies sur place par la chaîne de télévision BFM.
La controverse autour de la place
Les premiers groupes de gilets jaunes se sont déjà rassemblés à Paris, et ont commencé à errer dans la Concorde, au bout des Champs-Élysées, où tout rassemblement est interdit. Et précisément à l’endroit de l’événement sont nés diverses controverses.
L’idée des gilets jaunes était de former une marée humaine sur la place de la Concorde, la place avec l’obélisque au bas de l’avenue des Champs-Élysées et à un jet de pierre de l’Elysée.
Les autorités ont toutefois imposé de limiter l’événement de l’autre côté de la Seine à Champ de Mars, immense cour dominée par la Tour Eiffel, aujourd’hui strictement fermée à tous.
La police a déployé 5 000 policiers et gendarmes autour de la ville, en particulier près des lieux symboliques du pouvoir. Toute la zone autour de l’Elysée est interdite et clôturée.
Cependant, à Paris, un autre événement est organisé, “Nous Toutes, contre toutes les violences sexuelles.”
Les manifestations se poursuivent pendant une semaine
Lors de la septième journée consécutive de mobilisations, pour la plupart pacifiques, ils se manifestaient à 5 174 avec le bloc de routes et de sites stratégiques.
Des chiffres dérisoires, contre 290 000 samedi dernier. Le climat est toujours tendu depuis hier, un homme a été barricadé pendant des heures dans le lave-auto d’un centre commercial d’Angers, dans l’ouest du pays. Celui ci prétendait avoir des explosifs dans le sac à dos et demandait à parler au président Emmanuel Macron.