L’acquisition d’un bien à l’étranger n’est pas un investissement évident, mais peut s’avérer intéressant. En effet, cela peut servir d’un pied-à-terre pour les vacances, un placement dans un bien locatif, ou un patrimoine pour la retraite. Nombreuses sont les raisons qui peuvent motiver ce type d’investissement, surtout que l’immobilier français, en l’occurrence parisien, connait une hausse record. Qu’est-ce qu’il faut savoir avant de se lancer ?
Fiscalité en France et à l’étranger
Pour toutes personnes ayant une résidence fiscale en France, l’impôt français sur tous ses revenus est une obligation. Ce qui signifie que c’est également valable pour ses entrées d’argent à l’étranger. Certes, il est plus difficile de contrôler tous les biens hors du pays, mais omettre de les déclarer ne reste pas sans conséquence.
En fait, le plus grand souci c’est lors d’un transfert de compte à l’étranger. En effet, il est rare, voire impossible, de rapatrier des fonds sans passer par un contrôle fiscal. Dans le cas où un non-respect de la réglementation fiscale est avéré, des sanctions pénales peuvent être appliquées. D’autre part, il n’y a aucun moyen d’échapper à l’amende qui peut aller jusqu’à 80 % des sommes en jeu.
Sinon, il faut aussi se renseigner sur la fiscalité du pays où se trouve le bien à acheter. Il s’agit d’un critère à considérer avec le prix du bien immobilier.
Demande de prêt : en France ou à l’étranger ?
Dans le cas où vous souhaitez demander un crédit en France pour l’acquisition d’un bien à l’étranger, plusieurs garanties sont exigées. Cela peut s’agir d’une hypothèque sur un bien, un nantissement d’un contrat assurance-vie, une caution, etc. Autrement dit, il faut des garanties importantes parce que la banque ne pourra pas (si oui, avec des difficultés) s’approprier du bien à l’étranger en cas de défaillance dans le remboursement.
À moins que vous ayez un fonds conséquent sur place, demander un prêt dans le pays où se trouve le bien peut être plus compliqué si la totalité de vos revenus sont en France. Mais il existe quand même une possibilité si vous êtes accompagnés par des professionnels. Cependant, il faut s’attendre à des risques de change. Effectivement, les remboursements se feront dans la devise locale.
Ce qu’il faut éviter
Les études notariales avant toutes transactions ne sont pas forcément exigées dans d’autres pays. Mais il faut quand même éviter de se lancer la tête baissée. Dans ce cadre, il faut se rapprocher d’un notaire pour des conseils, ou pour recommander des professionnels dans le pays d’investissement. Il est également préférable de se renseigner sur les lois locales dans le domaine de l’immobilier (les règles de procédures, etc.).
Par ailleurs, il faut éviter de tomber dans le piège des coûts annexes. En effet, les coûts de prestation, les frais d’assurances, et d’autres frais relatifs à la transaction peuvent varier en fonction du pays. Il la stabilité du pays, économique, politique et sociale, sont également à tenir en compte.
Investir dans l’immobilier à l’étranger : quelques exemples de pays
L’immobilier à Dubaï
Dubaï est l’un des meilleurs pays où le placement en immobilier est très lucratif. En effet, le prix de la location est très cher, pouvant rapporter un bénéfice en un rien de temps. Seul à Dubaï la location d’un appartement F2 peut atteindre les 30 000 €. De plus, les avantages fiscaux sont nombreux, à savoir l’absence d’impôt sur le revenu, de TVA, de taxe foncière. Cela concerne surtout les investissements locatifs.
L’immobilier aux États-Unis
Investir dans l’immobilier aux États-Unis a toujours attiré les acteurs en bourse français. En plus du marché attractif, principalement le prix du mètre carré des appartements qui n’est pas très élevé, les biens se louent rapidement. Effectivement, l’arrivée de nouveaux habitants se fait incessante.
L’Ile Maurice
Que ce soit à but lucratif ou pour un logement de vacances, investir dans l’immobilier à l’Ile Maurice est une valeur sûre. Elle est connue pour la beauté de ses plages et sa grande attraction touristiques, mais est également appréciée pour sa stabilité politique et sociale.